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1er Mai : Les Syndicats ivoiriens contre la cherté de la vie et exigent des actions concrètes du gouvernement

Publié le : 02 mai 2024 par DJOMANDE Aziz

LES PREMIERS RESPONSABLES DE LA CSE LORS DU MEETING DU 1ER MAI 2024 A YOPOUGON

LES PREMIERS RESPONSABLES DE LA CSE LORS DU MEETING DU 1ER MAI 2024 A YOPOUGON

Les travailleurs réunis à travers la nouvelle Confédération syndicale Espoir (CSE) ont célébré la journée internationale du Travail, ce 01 mai 204 à Yopougon Niangon en présence de plusieurs secrétaires généraux de centrales syndicales.

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A l’unisson, les syndicats ivoiriens ont exigé du gouvernement un nouveau salaire minimum et bien d'autres mesures d’accompagnement du travailleur du secteur public et privé. Entre revalorisation des emplois, la cherté de la vie et les différentes revendications syndicales, le Président confédéral Pacôme Attabi et ses camarades ont célébré la journée dédiée aux droits du travailleur.

Un syndicat uni et qui s’organise

Lors de la célébration de la fête internationale du travail, ce mercredi 1er mai à Terminus 27 de Yopougon, Pacôme Attabi a présenté le cahier de charges du mouvement syndical ivoirien destiné au gouvernement. Ledit cahier s’articule autour de plusieurs points notamment de grandes réformes attendues de l’Etat pour rétablir les travailleurs du privé et public dans leurs droits tout en faisant la promotion du travail décent.

Nous attendons encore l’Etat à travers le gouvernement à ouvrir un dialogue franc avec la confédération syndicale Espoir en vue de jeter les bases d’un nouveau contrat social. A l’issue de cet exercice, nous demeurons convaincus que des solutions durables seront trouver aux différentes préoccupations posées par le travailleur ivoirien

« Nous allons passer à une étape décisive : l'étape de la lutte syndicale en Côte d’Ivoire car nous sommes convaincus que même une petite armée peut réaliser le miracle et nous travaillons actuellement à cimenter notre base de lutte syndicale. Aujourd’hui, la CSE est présente dans 24 régions sur 33 et nous continuons notre implantation sur le territoire national » a déclaré Pacôme Attabi.

Et d’ajouter : « en ce jour particulier de la commémoration de la fête du travail à travers le monde entier, nous prenons la parole au nom des différents syndicats pour nous adresser aux autorités de ce pays et aux patrons et capitaines d’entreprises en Côte d’Ivoire ».

Appel à des échanges francs

Selon le patron syndical, « au niveau du secteur public, quelques efforts ont été fait en vue de renforcer la bourse du fonctionnaire mais, cette nouvelle restructuration n’a pas permis d’avoir un impact significatif sur la vie du fonctionnaire. On a pu constater que les salaires des fonctionnaires et agents de l'État n'ont pas connu de bonification réelle depuis la première année de l'indépendance jusqu'à ce jour ».

« Nous attendons encore l’Etat à travers le gouvernement à ouvrir un dialogue franc avec la confédération syndicale Espoir en vue de jeter les bases d’un nouveau contrat social. A l’issue de cet exercice, nous demeurons convaincus que des solutions durables seront trouver aux différentes préoccupations posées par le travailleur ivoirien » a laissé entendre M. Attabi.

Notons que l’interlocuteur du jour a souligné que la démarche de dialogue doit également prendre en compte le secteur privé qui a aussi besoin d’un certain nombre de restructuration afin de rendre les activités du secteur, respectueuses des normes internationales du travail.


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Article rédigé par

DJOMANDE Aziz

Journaliste Reporter

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