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Projet PRE : L’appel à manifestation d’intérêt pour le recensement des bénéficiaires lancé
Publié le : 23 décembre 2023 par Adolphe ANGOUA

Les 3 conférenciers en compagnie du Professeur Kouadio Georges représentant le ministre Jacques Assahoré
Une conférence de presse a été organisée, le vendredi 15 décembre 2023, au Sofitel Hôtel Ivoire, pour le lancement de l’appel à manifestation d’intérêt pour le recensement des bénéficiaires du Projet de paiement des réductions d’émission autour du Parc National de Taï (PRE). Cette conférence de presse a eu lieu, en présence du Professeur Georges Kouadio, représentant le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Jacques Assahoré Konan.
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Après la validation de la version révisée du plan de partage des bénéfices du Projet PRE par toutes les parties prenantes, une conférence de presse, a été organisée, le vendredi 15 décembre 2023, au Sofitel Hôtel Ivoire pour le lancement de l’appel à manifestation d’intérêt pour le recensement des bénéficiaires dudit Projet.
Une conférence de presse co-animée par 3 personnes ressources
Cette rencontre avec la presse a été co-animée par le directeur exécutif de la Fondation des Parcs et Réserves, Fanny Ngolo, le coordonnateur du Projet de paiement de réduction d’émission autour du Parc National de Taï (Projet PRE), et le représentant de la Banque Mondiale, spécialiste principal en gestion des ressources naturelles, Jean Dominique Bescond.

Selon le coordonnateur du Projet PRE, Eric Konan, pour faire acte de candidature, l’appel à manifestation d’intérêt pour le recensement des bénéficiaires va être ouvert pour environ 3 mois afin que les personnes ou les entités qui ont réalisé les activités d’agroforesterie, reboisement et conservation dans l’une des 5 régions (Cavally, Guemon, Nawa, San Pedro et Gboklê) de mise en œuvre du projet, se fassent enregistrer.
Les différents bénéficiaires vont disposer soit d’un numéro mobile money avec un compte soit d’un compte bancaire
Pour se faire enregistrer, il va falloir respecter un certain nombre de conditions : identité (nom prénoms) ou avoir une pièce d’identité, passeport, carte consulaire et autres, fournir des informations relatives à la réalisation effective de l’activité.
Séance tenante, une démonstration de la plateforme en ligne (www.projetpre.ci) qui permet l’enregistrement des bénéficiaires a été faite.

Eric Konan a précisé que le paiement choisi est le paiement par mobile money à travers MTN. Les différents bénéficiaires vont disposer soit d’un numéro mobile money avec un compte soit d’un compte bancaire.
Une autre possibilité de se faire recenser
Pour ceux qui n’auront pas la possibilité de s’inscrire directement sur la plateforme à partir d’internet, ils pourront rentrer en contact avec un certain nombre d’entités qui pourront les accompagner à se faire recenser. Il s’agit entre autres des directions régionales et départementales des ministères des forets, de l’Agriculture et de l’Environnement, les préfectures et sous-préfectures, les services comme la Sodefor, l’Anader, le Conseil du café et du cacao, l’OIPR.
Il convient de rappeler que le ministre de l’Environnement du Développement durable et de la Transition écologique, Jacques Assahoré Konan, a annoncé officiellement la réduction de 7 millions d’équivalent CO2 sur la période 2020-2021 dans le cadre du projet paiement des réductions d’émission autour du Parc National de Taï (PRE).
Les montants perçus devraient être distribués entre les parties prenantes qui ont consenti des efforts pour réduire ces émissions
Ces émissions réduites font l’objet d’un contrat d’achat avec le fonds carbone de la Banque Mondiale qui permettra à la Côte d’Ivoire de disposer dans les mois à venir d’environ 35 millions de dollars correspondant à ces 7 millions de tonnes d’émission réduite.
Les montants perçus devraient être distribués entre les parties prenantes qui ont consenti des efforts pour réduire ces émissions et cela suivant un plan de partage des bénéfices qui a été convenu d’accord partie.
La Banque Mondiale fière des résultats obtenus par la Côte d’Ivoire
Le représentant de la Banque Mondiale, Jean Dominique Bescond, s’est dit fier des résultats obtenus par la Côte d’Ivoire dans le cadre de ce projet, et qui ont été annoncés officiellement à la Cop 28 de Dubaï par le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Jacques Assahoré Konan.
‘’En effet, le projet a permis de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 7 millions de tonnes de CO2 au cours de la période 2020-2021 qui vont faire l’objet de 3 actions avec le Fonds Carbonne et permettre au pays de bénéficier d’environ 35 millions de dollars qui seront redistribués entre les différentes parties prenantes qui auront contribué à ces réductions d’émission’’, a-t-il dit, avant de rappeler que 15 pays dans le monde réalisent le projet de la même envergure que celui de la Côte d’Ivoire.
La Côte d’Ivoire est le 5ème pays au monde à avoir fait la vérification des premières réductions d’émission
Sur ces 15 projets qui sont en cours d’exécution avec le fonds carbone de la Banque Mondiale, la Côte d’Ivoire est le 5ème pays au monde à avoir fait la vérification des premières réductions d’émission. C’est le 4ème pays d’Afrique après le Mozambique, le Ghana et Madagascar.’’La Banque Mondiale est très fière de cette réalisation de la Côte d’Ivoire’’, s’est-il réjoui.
Le projet intervient dans 5 régions du sud-ouest de la Côte d’Ivoire : Cavally, Guemon, Nawa, San Pedro et du Gboklê. C’est un projet qui couvre une superficie de 4,6 millions d’hectares et prend en compte l’ensemble des terres du domaine rural, des forets classés, des parc nationaux et réserves. Environ 23 forêts classées sont concernées. ‘’On a deux réserves naturelles et deux parcs nationaux’’, a précisé Eric Konan.
Le Professeur Kouadio Georges, représentant le ministre Jacques Assahoré Konan a adressé ses remerciements aux conférenciers et s’est réjoui de ce que ‘’En Côte d’Ivoire, on est capable de récompenser ceux qui luttent pour que nous puissions reconstituer notre couvert végétal’’. Au-delà du couvert végétal à reconstituer, a-t-il dit, c’est un projet porteur de revenu additionnel pour ceux qui s’engagent dans ce défi mondial.
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Adolphe ANGOUA
Journaliste Reporter
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