Patrick Achi inaugure deux établissements sanitaires au CHU de Cocody, plus de 17 milliards investit dans le projet

Le CHU de Cocody et l’institut nucléaire d’Abidjan ont bénéficié d’équipements sanitaires sophistiqués et adaptés aux standards internationaux. C’est ce qu’a indiqué une publication transmise par le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique sur Facebook.

Cérémonie d’inauguration

« Nous inaugurons deux établissements de pointe au service de nos sœurs et de nos frères, notamment les plus petits et les plus fragiles. Avec ce Pôle gynéco obstétrique et pédiatrique, nous disposons d’une structure ultramoderne qui va grandement améliorer la prise en charge du couple mère-enfant. L’Institut de médecine nucléaire viendra compléter l’arsenal thérapeutique qui permettra d’améliorer le diagnostic et le traitement de diverses infections liées au cancer. Ce sont là deux symboles d’une Côte d’Ivoire qui avance, soucieuse de la santé de tous, d’une Côte d’Ivoire solidaire voulue par le Président Alassane Ouattara », a indiqué Patrick Achi.

« Le Pôle gynéco obstétrique et pédiatrique du CHU de Cocody est un bâtiment à quatre niveaux, d'une capacité de 228 lits pour un investissement total de 17,7 milliards FCFA »

Il est évident qu’avec un nouvel équipement gynéco obstétrique et pédiatrique, la Côte d’Ivoire se met à l’abris d’une augmentation du taux de mortalité maternelle et infantile. Ainsi, pour pouvoir se procurer le matériel qu’il faut, c’est un investissement total de 17,7 milliards FCFA qui a été injecté par le gouvernement.

L’institut de médecine nucléaire d'Abidjan, d’un coût global de 1,2 milliards FCFA, vient quant à lui, combler un déficit dans le dispositif de diagnostic et de suivi des maladies liées au cancer.

« La réalisation de ces deux infrastructures s’inscrit dans le cadre du programme de modernisation hospitalière », commente le Chef du gouvernement.

L’objectif de l’Etat

Même si la mortalité maternelle a chuté de moitié en passant de 614, en 2011, à 385 décès pour 100.000 naissances en 2022, le gouvernement poursuit ses actions pour atténuer le taux de décès avec plus de vigueur.

Selon le ministre, le but de l’Etat à travers cette action est entre autres, celui de la gestion rationnelle et efficace du système de santé.

Il s’agit notamment, du renforcement des investissements dans le secteur, la modernisation des plateaux techniques, le développement des pôles de spécialités, la mise en place de nouvelles modalités de gestion des établissements sanitaires.