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Lutte contre le terrorisme : L’AILCT ambitionne de former 1000 stagiaires pour contrer ce fléau en Afrique

Publié le : 30 octobre 2024 par Mominé COULIBALY

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Face au nombre grandissant du terrorisme qui ne cesse de planer sur les pays de l’Afrique, l’Académie Internationale de Lutte Contre le Terrorisme (AILCT), a lancé ce mardi 29 octobre 2024, à l’Hôtel Novotel de Marcory, le séminaire de sa rentrée académique 2024-2025.

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Cette 3e édition de la rentrée académique de l’AILCT, placée sous la direction de Téné Birahima Ouattara, ministre d'Etat, ministre de la Défense, vise à échanger sur les questions essentielles avec les partenaires, dont le Ministère de la Défense de Côte d’Ivoire, le Canada, Expertise France et l’Union Européenne, afin de combattre à l’unisson le terrorisme en Afrique. En effet, cette rencontre devenue une tradition pour l’AILCT ambitionne de faire le bilan des actions entreprises l’an dernier pour mieux étoffer les perspectives de travail pour l’année 2024-2025.

Une Afrique unie pour l’antiterrorisme

En présence du Général de corps d’armée, de plusieurs autorités du corps diplomatique, de la société civile et des délégations internationale, Malan Koffi Jean-Paul, représentant du ministre d’Etat, ministre de la Défense a souligné que cette rentrée académique a porté sur le thème : « L’antiterrorisme en Afrique dans un monde multipolaire », pour impliquer tous les acteurs sans exception.

Dans le même filon, Malan Koffi Jean-Paul a précisé que l’Afrique est au cœur d’une révolution du terrorisme qui vise à remettre en cause nos acquis socioculturels, en s’attaquant au développement et à la stabilité de nos Etats africains. « La lutte contre le terrorisme exige une coopération renforcée », a-t-il argué, avant d’ajouter que l’Afrique doit trouver des solutions africaines à ses problèmes terroristes qui persistent.

L’AILCT ambitionne de former 1 000 stagiaires armés pour la rentrée 2024-2025.

De son côté, Christian Gour, Conseiller politique et affaires publiques à l’Ambassade du Canada, a partagé que l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme est « un outil puissant en Afrique ». A en croire ses propos, l’AILCT est un excellent modèle de collaboration qui saura prévenir, répondre et mieux comprendre l’extrémisme violent et les menaces incessantes en Afrique.

Un bilan écoulé au-delà des attentes

Selon Allah Joseph Kouamé, Directeur Général de l’AILCT et Général de Brigade, l’Académie a dépassé le stade de projet pour devenir une institution plus renforcée. « Vu la réalisation du bilan 2023-2024, je pu vous rassurer que l’AILCT fait partie des meilleurs organismes de formations antiterrorismes sur le plan mondial », a-t-il martelé.

Martina Barovac Pecarevic, chargée d’affaires de la délégation de l’Union Européenne a plutôt félicité les prouesses de l’académie. Elle a précisé comme le Canada, que l’Union Européenne est prête à accompagner l’AILCT afin d’établir la paix et la stabilité dans les pays africains.

Pour rappel, l’AILCT ambitionne de former 1 000 stagiaires armés pour la rentrée 2024-2025. Ces agents pourront de façon plus collaborative et objective combattre le terrorisme sur le sol africain afin de garder sauve la vie des populations africaines.


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Article rédigé par

Mominé COULIBALY

Journaliste Stagiaire

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