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Affaire 46 soldats détenus à Bamako: Michel Gohou hausse le ton « combien de millions de Maliens vivent en Côte...»
Publié le : 26 novembre 2022 par Mariam COULIBALY
Gohou Michel rassure que le dialogue entre les deux pays va porter ses fruits
Le célèbre humoriste comédien ivoirien Michel Gohou s’est récemment prononcé sur la crise qui oppose la Côte d’Ivoire et le Mali sur l’affaire des 46 soldats toujours détenus à Bamako.
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L’affaire continue de faire couler beaucoup d’encre et suscite de plus en plus de réactions tant bien au niveau des autorités politiques qu’au niveau de la société civile. Cela fait maintenant quatre mois que les 46 militaires ivoiriens sont détenus au Mali, et la tension reste vive entre les deux pays. Dans une interview accordée au quotidien Jeuneafrique publiée ce samedi 26 novembre 2022, Michel Gohou s’est exprimé sur la question.
Ce que pense Michel Gohou
En effet, alors que les pourparlers se poursuivent en vue de trouver un accord pour la libération de ces soldats par les autorités maliennes, le sujet demeure au cœur des échanges sur la situation politique dans la sous‑région.
S’exprimant dans ce contexte entre les colonnes de jeuneafrique, Michel Gohou a n’a pas hésité à partager ses intentions plus ou moins focalisées sur la fraternité qui lie la Côte d’Ivoire au Mali. Pour ce faire, il s’est montré très rassurer d’un retour prochain de la paix entre les "deux pays frères". « Le Mali et la Côte d’Ivoire sont comme deux frères qui ont eu une prise de bec et se sont tourné le dos. Mais la famille reste la famille. Ils finiront toujours par revenir à de bons sentiments. Les populations de nos deux pays sont entrelacées », a-t-il soutenu.
" Savez-vous combien de millions de Maliens vivent en Côte d’Ivoire…"
Poursuivant dans un contexte d’apaisement, le talentueux acteur de 63 ans s’est montré plus tranchant et lance "Savez-vous combien de millions de Maliens vivent en Côte d’Ivoire et vice-versa ?", s’est‑il interrogé, avant d’ajouté « Ce qui s’est passé est le fruit d’une incompréhension, mais à force de dialoguer, on finira toujours par s’entendre. Ce qui est rassurant, c’est que personne ne parle de force ni d’engagement armé. Les deux sont d’accord pour se parler. Ils finiront par s’entendre et les soldats rentreront dans leurs familles ».
Par ailleurs, le maitre de l’humour d’Afrique francophone a évoqué l’impact de la crise sécuritaire qui prévaut actuellement dans plusieurs pays de la sous-région sur la culture. Pour lui l’insécurité grandissante dans la sous‑région entache l’exercice du noble métier de l’humour.
« Il n’y a de culture que lorsqu’on a la sécurité, la tranquillité et la paix. La culture ne peut pas s’exporter dans des zones chaudes. Je prends l’exemple du Nord-Kivu, en RDC. J’étais à Goma avant la crise du Covid-19(...). Là-bas, les gens nous aiment bien et ils auraient besoin aujourd’hui d’un peu d’humour, ils ont envie de nous voir sur scène. Mais, à cause de l’insécurité, on ne peut pas s’y hasarder. C’est la même chose dans le nord du Burkina ou du Mali : la situation est telle que l’on ne peut pas s’y rendre », a-t-il déploré.
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Mariam COULIBALY
Journaliste Stagiaire
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