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Présidentielle en Côte d’Ivoire/ Guillaume Soro : «  Nous allons faire bloc et nous allons faire barrage à Ouattara »

Publié le : 20 septembre 2020 par Jonas BAIKEH

Guillaume Soro a annoncé un front anti Ouattara.

Guillaume Soro a annoncé un front anti Ouattara.

Guillaume Soro, candidat recalé à l’élection présidentielle du 31 août a fait savoir sur les antennes de BBC, ce dimanche 20 septembre 2020 que l’opposition ivoirienne va faire bloc pour barrer le chemin au président sortant, Alassane Ouattara.

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« Nous allons faire bloc et nous allons faire barrage à Ouattara. Nous allons barrer la route à Ouattara et en Côte d’Ivoire, il n’aura pas d’élection tant que les conditions ne seront pas réunies », a fait savoir M. Soro. Qui a annoncé que ce projet est en train de prendre forme. « J’ai demandé à tous les candidats retenus ou non de faire bloc et depuis hier, le président Bédié a dit qu’il était d’accord pour faire bloc.  M. Mabri Toikeusse a dit qu’il était d’accord. Affi N’guessan a dit qu’il est d’accord aussi. Vous voyez que la classe politique ivoirienne est en train de s’unir de façon unilatérale », a-t-il fait observer

Le président de Générations et peuples solidaires (Gps) a réaffirmé que la constitution ne permet pas à Alassane Ouattara d’être candidat. « La Constitution ivoirienne n’a pas de problème, c’est Ouattara qui a un problème », a-t-il martelé.

Parlant du rejet de sa candidature, voici ce que Soro a indiqué : « Je conteste absolument ce conseil constitutionnel. Je ne reconnais pas à ce conseil Constitutionnel qui est un appendice du Rhdp, le parti de Ouattara, un quelconque pouvoir d’invalider ma candidature. La première personne à contester un conseil constitutionnel en Côte d’Ivoire, c’est M. Ouattara. Parce que le conseil constitutionnel en 2010 avait donné M. Laurent Gbagbo vainqueur. C’est parce que M. Ouattara a contesté la décision du conseil constitutionnel en 2010 qu’il est président. Pourquoi ne voulez-vous pas que je conteste abssolument ».

Pour lui, le conseil constitutionnel n’a pas d’autre choix que de revenir sur sa décision. « Pour deux raisons : premièrement j’ai une décision de justice notamment la Cour africaine qui demande au conseil constitutionnel de s’exécuter et de m’inscrire sur la liste électorale et de me laisser candidater. La deuxième chose, c’est que j’ai une jurisprudence en Côte d’Ivoire. C’est cette jurisprudence que j’étais en train de citer. En 2010, le Conseil constitutionnel déclare M. Laurent Gabgbo vainqueur. Après une réunion du conseil de sécurité et de paix de l’Union africaine, le même conseil prend une autre décision pour déclarer M.Ouattara vainqueur. Vous conviendrez avec moi qu’à l’époque M. Ouattara n’avait que le communiqué d’une réunion. Or moi, aujourd’hui en 2020, j’ai une décision de justice. Alors le conseil constitutionnel n’a pas d’autre choix. A moins d’être un État voyou qui ne respecte pas les engagements internationaux, il n’y a pas de raison, qu’une décision de justice d’une Cour supra-nationale, ne soit pas exécutée », a-t-il insisté.

Jonas BAIKEH


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Article rédigé par

Jonas BAIKEH

Journaliste Reporter

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