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Journée mondiale la musique: La Cote d’Ivoire, le carrefour la musique

Publié le : 01 octobre 2018 par Philomène YAÏ (Stg)

Ph DR

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En octobre 1975, l'International Music Council, une organisation non gouvernementale fondée en 1948 a institué la journée mondiale de la musique chaque 1er octobre sous l'égide de l'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture (Unesco). Cette journée a pour but de promouvoir les valeurs de paix et d\'amitié, par le langage universel qui est la musique.

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Au fil des années, la musique a beaucoup évolué et de nouveaux genres musicaux ont même vu le jour.

La Côte d'Ivoire quant à elle est un véritable carrefour de la musique africaine. On assiste à la réalisation de grands évènements, individuels et collectifs de la Fête de la Musique, de Concerto Festival en passant par Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA). La musique ivoirienne a toujours été variée, sans doute dû à la forte diversité culturelle du pays. On peut citer le Zouglou, le Rap, l’Afrotrap, le Couper Décaler, le Zouk, le Reggae, le Youssoumba, le Tradimoderne, la musique Manding et Chrétienne.

Dans les années 70 et 80, la musique s’inspirait encore du traditionnel. Ernesto Djédjé avec le Ziglibity, sans oublier les Sœurs Comoé avec la musique mandingue, et même Meiway avec le Zoblazo. Les artistes s’inspiraient de leur propre culture issue de la région et au groupe ethnique auxquels ils appartenaient.

Dans les années 90, le Zouglou naquit et pris une place très importante dans la musique ivoirienne. Il était le porteur de message car il servait initialement à dénoncer les tares de la société ivoirienne, à bouder les politiques et à enseigner la jeunesse. Ce genre musical était beaucoup prisé par les élèves et étudiants de cette époque.

Dans la période de la crise de l’année 2000 un autre genre musical voit le jour et arrive au moment où les Ivoiriens, frappés par une crise politique, en avaient le plus besoin. Marqué par son rythme dansant et son goût pour le matérialisme, le couper décaler a vu défiler toutes sortes de pseudo-artistes n’ayant que du talent pour le divertissement. En effet, ce qui importait n’était pas de savoir chanter ni d’avoir quelque chose à dire mais de pourvoir amuser le peuple ivoirien. Une démarche qui a bien marché, le genre étant à ce jour l'un des prisés en Côte d'Ivoire et même au delà avec des porte-etendards comme Dj Arafat ou encore Serge Beynaud.

La Côte d’Ivoire occupe une place très importante sur le plan musical avec son cocktail de genres musicaux. Sa musique procure le bonheur aux populations des quatre coins du monde entier.

Philomène Yaï (Stg)


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Article rédigé par

Philomène YAÏ (Stg)

Journaliste Reporter

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