Mali/ Investiture d'IBK : IBK prend d'importants engagements devant ses pairs et le peuple

Le jeudi 19 septembre 2013 restera un grand jour pour le peuple malien qui a fêté l'investiture de son nouveau président. Dans son discours, Ibrahim Boubakar Kéïta a promis de faire de son mieux pour sortir le Mali de la pauvreté, «inch Allah», (si Dieu le veut), cette phrase qui a ponctué chacune de ses promesses. Il a également promis d'instaurer une vraie démocratie et de lutter contre la corruption, préjudiciable au peuple. Ce mal, dira-t-il, prive le peuple d'écoles, d'hôpitaux et d'autres infrastructures.

A ce sujet, le nouveau président a encore repris son slogan de campagne: «le Mali d'abord», lequel, précisera-t-il, n'est pas synonyme d'un nationalisme étroit, mais de la volonté de privilégier avant tout, les intérêts du peuple malien. IBK a aussi annoncé la réforme de l'armée et la résolution du problème du Nord, à savoir la question touareg.

Après avoir décrit la guerre qu'a connue le pays comme un véritable cauchemar, il a souligné, à plusieurs reprises, que «plus jamais» un pareil drame ne se reproduira dans son pays. François Hollande qui a pris part à la fête, tout comme une vingtaine d'autres chefs d'Etat, a lui salué la victoire sur les jihadistes. «Nous avons gagné cette guerre», a-t-il proclamé, avant de déclarer que la France restera toujours aux côtés du Mali pour les défis futurs.

Véritable faiseur de paix sur le continent, le président français, très acclamé pendant la cérémonie pour son rôle déterminant dans la résolution de la crise malienne, devait profiter de son bref séjour à Bamako pour tenir un mini-sommet sur la crise centrafricaine. Il devait se réunir avec les dirigeants des pays, voisins de la République centrafricaine pour évaluer la situation dans ce pays après la prise du pouvoir par la rébellion de la Séléka qui a porté au pouvoir Michel Djotodia.

La France devait envisager l'aide à apporter à ces pays dont les soldats sont présents en Centrafrique, au sein de la force multinationale de la CEMAC. Parmi les nombreux invités à cette cérémonie, se trouvait Soumaïla Cissé, l'adversaire malheureux d'IBK au second tour de la présidentielle du 28 juillet. Il a été salué par les nombreux dirigeants qui ont dû apprécier son esprit républicain.

Charles d'Almeida

Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de linfodrome.com, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuite