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Marco Rubio à Djeddah : Les États-Unis relancent la course à la paix en Ukraine

Publié le : 09 mars 2025 par DJOMANDE Aziz

LES DIRIDENTAS AMERICAIN? RUSSE ET SAOUDIEN SUR LA QUESTION DE LA PAIX EN UKRAINE (PH:DR)

LES DIRIDENTAS AMERICAIN? RUSSE ET SAOUDIEN SUR LA QUESTION DE LA PAIX EN UKRAINE (PH:DR)

Du 10 au 12 mars 2025, le secrétaire d’État américain Marco Rubio effectuera une visite de pointe à Djeddah, en Arabie Saoudite, pour tenter de relancer les négociations entre la Russie et l’Ukraine. Le chef de la diplomatie étasunienne veut obtenir un cessez-le-feu durable et poser les bases d’un accord de paix mettant fin à un conflit qui entre dans sa quatrième année.

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La feuille de route de Trump est de faire faire la Paix par la force de la négociation. Dans un communiqué publié dimanche 9 mars, le département d’État a confirmé que Rubio mènerait des pourparlers directs avec des responsables ukrainiens, en présence de deux émissaires clés de l’administration Trump : Steve Witkoff, envoyé spécial pour l’Ukraine, et Mike Waltz, conseiller à la sécurité nationale.

Kiev en position pour dialoguer

« L’idée est de parvenir à un accord de paix et à un cessez-le-feu initial », a déclaré Witkoff jeudi, laissant entrevoir une possible trêve avant des discussions plus larges sur le statut des territoires occupés. Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, a réaffirmé sur les réseaux sociaux la volonté de son pays de négocier. « Nous sommes prêts à venir à la table des discussions dès que possible pour instaurer une paix durable. »

L’administration Trump mise sur une approche pragmatique assortie d’un cessez-le-feu immédiat, suivi d’un retrait progressif des troupes russes et d’un statut spécial pour les zones disputées. « Trump veut une victoire diplomatique avant les élections de mi-mandat. Il est prêt à faire des concessions, comme lever certaines sanctions en échange d’un retrait russe », révèle une source proche du dossier. 

Si Djeddah a été choisie pour accueillir ces discussions, c’est en partie grâce au rôle croissant de l’Arabie Saoudite dans la diplomatie internationale. Le prince héritier Mohammed bin Salman (MBS), hôte de la rencontre, s’est imposé ces dernières années comme un acteur de première main dans les crises régionales, de la guerre au Yémen à la normalisation avec Israël. Selon le communiqué américain, Rubio évoquera avec MBS les « moyens de faire progresser les intérêts communs dans la région et de renforcer les relations bilatérales ». 

L’Amérique dans les pas diplomatiques

En s’appuyant sur Riyad, les États-Unis cherchent à isoler davantage Moscou sur la scène internationale, tout en consolidant leur partenariat avec un allié clé au Moyen-Orient. « L’Arabie Saoudite a une influence certaine sur les pays non alignés. Son implication pourrait aider à rallier des soutiens à une résolution de l’ONU », analyse Fatima Al-Mansoori, experte en géopolitique à Dubaï. 

Côté américain, l’administration Trump mise sur une approche pragmatique assortie d’un cessez-le-feu immédiat, suivi d’un retrait progressif des troupes russes et d’un statut spécial pour les zones disputées. « Trump veut une victoire diplomatique avant les élections de mi-mandat. Il est prêt à faire des concessions, comme lever certaines sanctions en échange d’un retrait russe », révèle une source proche du dossier. 



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Article rédigé par

DJOMANDE Aziz

Journaliste Reporter

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