Cybercriminalité à Abidjan : La PLCC démantèle un réseau d'escrocs opérant via Mobile Money

Cette affaire, déclenchée par une simple demande d'aide pour accéder à un compte WhatsApp, met en lumière les dangers croissants de la cybercriminalité en Côte d'Ivoire, où des techniques de piratage sophistiquées sont de plus en plus utilisées par les malfaiteurs.

Une escroquerie dévoilée grâce à une enquête numérique

Tout a commencé lorsque madame DM, en déplacement pour s'occuper de sa mère malade, a rencontré des difficultés pour accéder à son compte WhatsApp. En désespoir de cause, elle a confié son téléphone à un jeune homme de son quartier pour l'aider. Un mois plus tard, elle découvre que son compte Mobile Money a été vidé, les fonds ayant été transférés vers des numéros inconnus.

L'investigation a également révélé que KE travaillait en tandem avec un autre escroc, ES, qui utilisait des techniques de clonage de téléphone pour accéder aux informations des victimes.

Alertée par cette situation, la PLCC, en collaboration avec le LCN, a lancé une enquête approfondie. Celle-ci a conduit à l'arrestation de EAW, un complice qui a avoué avoir retiré les fonds et les avoir remis à son partenaire KE. L'investigation a également révélé que KE travaillait en tandem avec un autre escroc, ES, qui utilisait des techniques de clonage de téléphone pour accéder aux informations des victimes.

Arrestation et poursuite des complices 

Après son audition, EAW a été déféré devant le parquet pour fraude et complicité de fraude en bande organisée. Cependant, la traque de ses complices, notamment KE et ES, est toujours en cours. Cette affaire illustre l'importance cruciale de la vigilance numérique, particulièrement en ce qui concerne la gestion des informations sensibles sur les téléphones portables.

La PLCC rappelle aux citoyens la nécessité de ne jamais confier leur téléphone à des inconnus, soulignant que les cybercriminels exploitent de plus en plus des méthodes sophistiquées pour piéger leurs victimes. La lutte contre la cybercriminalité en Côte d'Ivoire se poursuit, avec une vigilance renforcée pour protéger les utilisateurs de services numériques.