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Interpellation d’un malade cardiaque : Les investigations du Député Assalé Tiémoko Antoine

Publié le : 27 avril 2024 par Linfodrome

LE DEPUTE ASSALE TIEMOKO JOURNALISTE D'INVESTIGATION QUI A RAPPORTE LES FAITS

LE DEPUTE ASSALE TIEMOKO JOURNALISTE D'INVESTIGATION QUI A RAPPORTE LES FAITS

Ce vendredi 26 avril 2024 à Abidjan, très tôt le matin, trois gendarmes débarquent au domicile d'un homme, et procèdent à son arrestation. Âgé de 72 ans, cardiaque portant un stimulateur, K.H, n'a pas le temps de prendre ses médicaments, il est immédiatement conduit à la brigade de recherche.

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Sur place, le mis-en-cause apprend que c'est son locataire, un directeur de société, qu'il a fait expulser de son immeuble, en application de deux (02) décisions de justice, qui est le plaignant et que c'est suite à un « Soit Transmis » du parquet, qu'il a été arrêté.

Flops d’une interpellation

K.H verse, par l'intermédiaire du conseil juridique qui a fait exécuter les deux décisions de justice, les éléments aux enquêteurs, mais ces derniers ayant reçu un ordre, gardent K.H, dans leurs locaux. Dans l'après-midi, l'affaire s'emballe. K.H est déféré au parquet où il est retenu pendant des heures, puis conduit devant un juge d'instruction. Il est alors 19 heures passées.

Présent dans l'enceinte du palais de justice, les faits se déroulent sous mes yeux. Dans les minutes qui suivent, l'ambulance quitte le palais de justice, sirène de danger médical en marche, par réflexe journalistique mais aussi en tant qu'élu qui participe à la votation des lois appliquées par la justice, je décide de suivre l'ambulance en compagnie des enfants, jusqu'à la MACA, où nous arrivons autour de 20H30

Là, dans le secrétariat du juge, K.H, submergé par le stress, fait un malaise cardiaque, il n'a aucun de ses médicaments sur lui. C'est la panique. Devant l'urgence, les pompiers sont appelés. Quelques minutes plus tard, une ambulance arrive. Les enfants de K.H, arrivés entre-temps au parquet, pensent alors que leur papa va être évacué dans un centre de santé, pour recevoir des soins d'urgence avant d’être, plus tard, envoyé à la MACA, si l'incarcération est compatible avec son état de santé. Que nenni

K.H est placé sous mandat de dépôt, puis placé dans l'ambulance des sapeurs-pompiers. Ces enfants demandent au conducteur de l'ambulance d’évacuer leur papa à la PISAM où se trouve son médecin traitant. Une réponse négative est opposée à cette requête, ordre ayant été donné de conduire le malade à la MACA, dans l'ambulance.

Déposé à la MACA malgré sa crise

Présent dans l'enceinte du palais de justice d'Abidjan, les faits se déroulent sous mes yeux. Dans les minutes qui suivent, l'ambulance quitte le palais de justice, sirène de danger médical en marche. Par réflexe journalistique mais aussi en tant qu'élu qui participe à la votation des lois appliquées par la justice, je décide de suivre l'ambulance en compagnie des enfants, jusqu'à la MACA, où nous arrivons autour de 20H30.

K.H est remis entre les mains des responsables de la prison, par les ambulanciers, lesquels quittent les lieux, quelques minutes plus tard, sous mes yeux. Comment il s'appelle déjà ? Ministère de la Justice et des droits de l'homme ? Les ambulances des Sapeurs-Pompiers (situation médicale d’urgence), évacuent maintenant les malades en situation d'urgence médicale en prison ? Assalé Tiémoko Antoine, Journaliste d'investigation et Député de la nation


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Article rédigé par

Linfodrome

Journaliste Reporter

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