Etats généraux de l’école ivoirienne : L’Opeeci prépare une importante contribution

Claude Aka Kadjo, président de l’Opeeci, s’est exprimé sur les grands défis pour sauver l’école en Côte d’Ivoire, au cours d'une réunion tenue le samedi 04 septembre 2021, au siège de l’organisation à Abidjan-Treichville. « Si ce système ne fonctionne pas correctement, il va s'en dire que toutes nos actions seront vouer à l'échec », a-t-il martelé.

 

Il s’agissait à l’occasion d’échanger avec les membres du comité d’organisation du colloque de l’Opeeci prévu en octobre prochain, à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody. Le président de l’Opeeci a expliqué que l’objectif de ce colloque est de réunir tous les acteurs institutionnels gouvernementaux et non gouvernementaux qui interviennent dans le système éducatif ivoirien, les élèves et étudiants, les parents d'élèves et le grand public.

 

L’événement aura lieu autour du thème principal : « Le rôle des parents d'élèves et étudiants pour une gouvernance participative, efficace du secteur éducation-formation ». Il y aura également trois ateliers sur des sous-thèmes dont, « L'évolution de l'école, de 1960 à nos jours », « Diagnostic des maux de l'école » et, « Le niveau d'implication des parents ».

 

«Nous allons repartir 60 personnes capables de réfléchir»

Le président de l’Opeeci a fait une précision. « Nous allons repartir 60 personnes capables de réfléchir parmi celles invitées en 3 groupes. Ces participants vont apporter des réflexions et produire des documents valables pour enrichir ces travaux », a indiqué le président de l’Opeeci.

 

Claude Aka Kadjo a aussi annoncé que la conclusion des travaux sera un outil de transformation et d'accomplissement à transmettre aux autorités compétentes, pour les états généraux de l'école ivoirienne.

 

Pour leur part, le Président du comité d'organisation (Pco), Nour Bakayoko et ses membres ont tous noté que, le futur colloque de l’Opeeci sera une opportunité pour sensibiliser les acteurs impliqués notamment, les parents d’élèves dans leur rôle à jouer pour une éducation nationale plus performante.

 

Eddy BIBI