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Préservation des ressources naturelles : Des experts en conclave à Abidjan pour la recherche de solutions durables
Publié le : 24 septembre 2020 par Maxime KOUADIO

La forêt classée de N’ganda N’ganda située dans la région du sud-Comoé et le parc national d’Azagny, sont les 2 sites de recherche de ces experts.
Dans le cadre de la Gestion durable des zones humides pour le renforcement de la Sécurité alimentaire et de la Résilience des écosystèmes en Afrique de l’Ouest » (GDZHAO), le Centre universitaire de recherche et d’application en télédétection (Curat), a organisé les 23 et 24 septembre 2020, un atelier à Abidjan-Cocody. Objectif, fournir des informations actualisées sur les zones humides cibles des sites Ramsar de N’Ganda N’Ganda, située dans la région du Sud-Comoé et du parc national d’Azagny
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Cet atelier a réuni les services et structures en charge de la gestion des zones humides, de la protection de l’environnement, de la protection des ressources en eau, des chercheurs, les populations riveraines impliqués directement ou indirectement dans la gestion du site Ramsar de N’Ganda N’Ganda et du parc national d’Azagny.
A travers cette rencontre, ces acteurs entendent se conformer aux engagements intergouvernementaux pris par la Côte d’Ivoire. Lesquels engagements, visent principalement « la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides par des actions locales, nationales, régionales et internationales, en tant que contribution au développement durable dans le monde entier. ».
Représentant le point focal national Ramsar, Vaouli Zou Bi Noël, a indiqué que les zones humides sont des écosystèmes remarquables dont dépendent plusieurs aspects de la vie socio-économique d’un pays et de ses populations. C’est pourquoi, il a suggéré la mise œuvre de stratégies devant permettre la préservation de ces ressources naturelles aux multiples fonctions. Rappelant la mission de la convention de Ramzar sur les zones humides, il a précisé qu’elle a pour rôle la conservation et l'utilisation durable des zones humides, qui vise à enrayer leur dégradation ou disparition. « Selon la convention, il faut au moins tous les six ans actualiser les données des sites .Alors que la dernière en date en ce qui concerne le site N’ganda N’ganda remonte à 2005. C’est -à dire 15 ans de retard. », a-t- il déploré.
Pr Fernand Kouamé, point focal GDZHAO, s’est quant à lui, appesanti sur le bilan à mi-parcours du projet GDZHAO. Il estime en effet que les deux jours de travaux devraient permettre d’avoir une connaissance plus large des sites de N’ganda N’ganda et du parc national d’Azagny. Pour les perspectives, il a annoncé la réalisation d’un géo-portail avec des données actualisées pour donner accès à toutes les informations.
Maxime KOUADIO
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Maxime KOUADIO
Journaliste Reporter
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