En tournée dans le Nord, des populations prennent position pour l'ex-Pan : « Soro représente tout pour nous »

On le voit très décontracté, arborant un tee-shirt de couleur bleue avec des rayures blanches, un pantalon relaxe et des sandales. Le président du Comité politique a partagé ce repas, dans la pure tradition Djamala, avec les vieux de la localité. Mais avant, il s'est rendu à l'église de la ville, pour une prière. C'était la célébration du dimanche des Rameaux.

« Il représente tout pour nous. De la façon qu'il est venu chez nous, on est très heureuses. Les parents mêmes sont heureux. Que ça aille bien chez lui, on va prier pour lui. Il ne faut pas qu'il nous oublie », a déclaré une femme interrogée par la télévision en ligne de l'ex-président de l'Assemblée nationale (Gks tv). Une autre, visiblement heureuse, a lancé : « nous sommes très heureuses de le voir, et de le voir manger notre plat ». Les femmes qui disaient l'attendre depuis longtemps, lui ont servi un met prisé par les populations du grand nord ivoirien, ‘’le Tchonron’’
« Échanger avec Guillaume Soro, c'est la preuve palpable qu'il est avec nous… », a estimé un habitant de Dabakala.
Mais au cours d'une rencontre avec les populations, le porte-parole de la chefferie, dont le nom n'a pas été indiqué, a salué l'action du président du Comité politique. « Le fait de vous déplacer, venir manger avec le père, c'est plus grand. Vous avez les bénédictions des vieux… », a indiqué ce vieil homme d'une soixantaine d'années.

Guillaume Soro s'est également rendu dans les villages de Kogbéra et de Mangorosso, où il a recensé les préoccupations des populations, en vue de les assister. Plusieurs doléances lui ont été faites, comme partout où il est passé.

Guillaume Kigbafori Soro, en agissant ainsi, au contact des populations du nord, d'où il a lancé sa caravane, dit montrer la voie aux politiques et principalement aux tenants du pouvoir. Il a décidé de se fondre dans la masse, pour toucher de près, les réalités que vivent les populations dans le pays profond. Un geste, apparemment bien accueilli par ces populations qui sont rarement en contact avec des hautes autorités du pays.

Hervé KPODION