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Après l'avoir kidnappé et dépouillé, des ravisseurs remettent 1 250 F Cfa à leur victime pour l'aider à rentrer
Publié le : 27 janvier 2017 par Kikié Nazaire

Un kidnapping a été perpétré dans la commune de Sikensi. Et c'est M.K., gérant d'une station-service de la ville, qui est celui qui est tombé dans l’escarcelle d'une bande armée. Et on peut le dire, l'infortuné a vécu des moments de grosse frayeur aux mains de ces criminels en armes.
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En effet, nos sources soutiennent que dans la soirée du mercredi 19 janvier 2017, M.K. est avec sa famille à son domicile. Il est 20h et c'est l'heure du dîner. C'est ce moment que choisissent des hommes armés pour s'inviter chez lui, avec fracas. Ces quidams démontrent tout de suite qu'ils n'en ont rien à battre de son repas. De dîner donc, ils n'en ont cure. C'est le gérant de station lui-même qu'ils veulent. Et sous les yeux des siens terrifiés, les gangsters contraignent M.K. à les suivre. Et c'est à bord de la Mercedes du pauvre homme, que le gang armé quitte les lieux. Et bien entendu, ces malfaiteurs ont l'otage avec eux. C'est le début d'une nuit quasiment infernale pour ce dernier. Avec la victime du rapt, le gang quitte la ville de Sikensi. Direction, Abidjan.
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Une fois dans la capitale économique du pays, les bandits et leur otage foncent directement au cimetière de Williamsville. Un lieu qu'ils réussissent à pénétrer, après avoir raconté n'importe quoi aux gardiens, qui consomment le mensonge sans modération. Et dans la retraite des morts, les scélérats passent au crible le véhicule de l’opérateur économique. Arguant qu'ils détiennent l'information de ce qu'il planque une importante somme d'argent, dans sa « caisse ». Ce que réfute M.K. qui laisse entendre que ses ravisseurs se sont fait niquer par de faux informateurs. N’empêche, les bandits qui se veulent Saint-Thomas, passent la Mercedes au « scanner », avant de se convaincre de ce qu'ils se sont effectivement plantés. Alors, ruminant sa colère, l'un des gangsters se met dans la peau d'un vrai boxeur. Et comme s'il se croyait sur un ring, il envoie un puissant direct au visage du pauvre M.K. et manque de lui exploser le pif.
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Cela fait, les quidams se contentent des 50 000 F Cfa trouvés dans la poche de la victime. Ils lui arrachent également sa montre-bracelet ses deux téléphones-portables. Et plus ou moins pris de compassion devant l'otage qui n'a de cesse de les supplier, les hommes armés laissent le pauvre remonter dans sa voiture. Puis, ils lui permettent de retourner chez lui, à Sikensi. Et avant de disparaître dans la nature, le commando remet la somme exacte de 1250 F Cfa à M.K. Pour, disent-ils, lui permettre de payer le pont à péage.
Plus tard à Sikensi aux alentours de 22h, où sa famille qui craignait pour sa voie, est toute heureuse de le revoir, notre gérant de station se rend au commissariat de police, où avait été signalé son enlèvement. Il y explique sa mésaventure. D'ailleurs, le commissaire Thio, ses hommes et ceux de la gendarmerie menaient des recherches conjointes, en vue de retrouver l'homme kidnappé et ses ravisseurs. Et voilà que M.K. refait surface sain et sauf. Mais en tout état de cause, l'enquête policière ouverte se poursuit. Elle vise à comprendre les contours de ce rapt et à neutraliser ses auteurs présumés.
KIKIE Ahou Nazaire
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Kikié Nazaire
Journaliste Reporter
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