Le soupçonnant de le cocufier: Un père de famille tue son ami

Le vendredi 23 septembre 2016, aux environs de 6h, le présumé meurtrier est arrêté par la police. Sur le mobile de son acte répréhensible… une affaire de femme.

Retour sur les faits. C’est dans le campement d’Aboissué, situé à 7 Km d’Abengourou, que réside depuis longtemps, Kambou Longnitié, planteur âgé de 40 ans. L’homme qui vit avec trois femmes, est bien connu pour son extrême jalousie. Il suspecte tout le monde de vouloir le cocufier. Aussi on l’entend-on régulièrement menacer de mort son entourage qu’il accuse de vouloir lui ravir l’une ou l’autre de ses femmes.

On en est là, quand dans la journée du 19 septembre 2016, il se rend à Abengourou au quartier ‘’Adaou’’. En sa compagnie, le nommé Kambou Lonfa, l’un de ses amis, âgé lui de 30 ans et qui réside avec lui au campement. Les deux hommes restent en ville jusqu’aux environs de 19h. Puis ils décident de rentrer. Mais à peine 2 Km parcourus, une dispute éclate entre eux. Au centre de la mésentente, une histoire de femme. Comme d’habitude, Kambou Longnitié accuse son ami de flirter avec l’une de ses concubines.

Très rapidement, les invectives cèdent la place à des coups de poings. Puis, Kambou Longnitié s’empare de sa machette. Les coups qu’il porte à son ami, sont violents. Grièvement blessé, Kambou Lonfa sauvagement mutilé, gît en sang au sol. Son agresseur en profite pour s’évanouir dans la nature à la faveur de la nuit qui vient de tomber.

Au petit matin, les premiers passants retrouvent Kambou Lonfa mort. Les éléments du commissariat de police du 2^ème arrondissement alertés, une enquête est ouverte pour retrouver le meurtrier. Et à l’aube du 23 septembre 2016, les hommes du commissaire Marcel Bréguhé mettent la main sur le tueur, dans la sous-préfecture d’Aniassué (25 km au sud d’Abengourou) où il s’était terré. Il attend de faire face à la rigueur de la loi. Loin de ses trois femmes qu'il n'est pas exclu que des soupirants mettent dans leurs lits. Alors que lui, le gros jaloux, croupit dans une cellule du pénitencier.

Ange Kouassi KOBLIKO (Correspondant régional)

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