Cybercriminalité : 35 brouteurs et des caissiers d'agence complices mis aux arrêts

La lutte contre la cybercriminalité porte ses fruits. Du 1^er avril au 28 juin 2016, au moment nous mettons sous presse, les services chargés de la traque aux cybercriminels en Côte d'Ivoire, à savoir la Plate-forme de lutte contre la cybercriminalité (Plcc), le Laboratoire criminalistique numérique (Lcn), et la Direction de l'informatique et des traces technologiques (Ditt), ont mis le grappin sur 35 cybercriminels et des complices dont des caissiers d'agence de transfert.

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Comme stratégies, les brouteurs utilisent les modes les plus usités classés en ordre par les structures de lutte, à savoir «l'enregistrement illégal de communication privée, chantage à la vidéo (Sextorsion); l'accès frauduleux à un système informatique; l'utilisation frauduleuse d’élément d’identification de personne physique ou morale; l’arnaque aux faux sentiments; et la fraude sur le portemonnaie électronique.

Parmi ces brouteurs, le fameux ''commissaire 5500'', sept femmes et deux mineurs. Ces cybercriminels se font aider par des caissiers des agences de transfert d'argent pour le retrait des sommes expédiées par leurs victimes. Au moins sept agents ont été arrêtés. Ces brouteurs et leurs complices ont été déférés devant le parquet, d'autres mis sous mandat de dépôt à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca), à Yopougon.

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Cesar DJEDJE MEL

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