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Riviera/ La résidence d'une cadre de la Présidence attaquée par le gang d'un élève
Publié le : 11 avril 2016 par Kikié Nazaire

(Photo d'archives pour illustrer l'article)
A la Riviera-M'badon Extension où elle vit tranquillement dans une résidence, dame N.M., cadre à la Présidence de la République de Côte d'Ivoire, a vu sa quiétude troublée par une bande de malfaiteurs.
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Les faits se sont produits dans la nuit du vendredi 1er au samedi 2 avril 2016. Selon les informations qui nous sont parvenues, il est environ 4h du matin, quand des gangsters, au nombre de quatre, pointent aux portes de la résidence de la bonne dame. Armés tous de pistolets automatiques, ils maîtrisent le vigile qu'ils prennent le soin de ligoter par la suite. Cela fait, les gangsters usent du pied-de-biche en leur possession, pour défoncer la porte de l’entrée principale de la résidence. Mais nullement idiots, ces bandits n'accèdent pas tous à l'intérieur de la maison. Il leur faut bien entendu couvrir leurs arrières. C'est pourquoi, ils disposent l'un des leurs comme sentinelle, à l'entrée de la résidence. Les trois autres criminels localisent ensuite la chambre occupée par la maîtresse des lieux. Ils y pénètrent avec fracas, et neutralisent la pauvre femme. Mais alors qu'ils croyaient que l'affaire est dans le sac, et qu'ils peuvent à présent voler aisément, que les choses vont tourner en leur défaveur. C'est qu'arrive un véhicule de police effectuant une patrouille de sécurisation du secteur. Les flics pourraient donc tout découvrir. Ainsi, le quidam qu’ils ont pris soin, fort heureusement pour eux, de poster à l'entrée de la résidence, donne l'alerte. Dans un langage propre au milieu pourri des gangsters, il signale la présence des agents des forces de l'ordre, et demande aux autres de s’arracher immédiatement de là. Et en un rien de temps, les trois autres gangsters s'échappent de la résidence, et s'évanouissent dans la nature. Des efforts déployés pour rien. Vu que ces indésirables n'ont même pas eu le temps de voler, ne serait-ce qu'une simple aiguille, rapporte-t-on. Informés les instants d'après, des éléments de la Police criminelle investissent le quartier dès le matin. Et ils mettent la main sur A.Y.A. Ce jeune garçon habitant le quartier, est élève en classe de Seconde. Il nous revient qu'il a parfaitement été identifié au nombre des malfaiteurs qui ont mené l'assaut contre la résidence de dame N.M. Ses présumés complices, encore terrés, sont, eux, activement recherchés.
KIKIE Ahou Nazaire
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Kikié Nazaire
Journaliste Reporter
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