Plateau-Dokui : Un officier de police attaqué et battu par 30 hommes ; son arme emportée

C'était dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 décembre 2015, au Plateau-Dokui. Ce soir-là, peu après minuit, indiquent nos sources, l'agent de police va attendre sa femme à quelques encablures de la pharmacie portant le nom du quartier. Peu de temps après, il est rejoint par cette dernière. Et aussitôt, le couple s'emploie à regagner son domicile. Mais là, tout d'un coup, c'est un gbaka qui freine à hauteur du flic et de sa conjointe. Une trentaine d'individus débarquent du minicar. Et les intentions que ces quidams affichent, sont carrément inamicales. Munis de différents types d'armes, ils se jettent particulièrement sur l'officier de police. Tout en lui portant des coups, ces individus aux instincts notamment de voleurs, s’emploient à dépouiller la victime de ses biens. Et dans la lutte au cours de laquelle il tente comme un beau diable de se défendre, l'arme de dotation de S.H. tombe. Les agresseurs s’emparent immédiatement du pistolet automatique. Et tant bien que mal, le couple lui, réussit à s'extirper des griffes des bandits, pour prendre la fuite. Une fois à l'abri, S.H. saisit le commissariat de police de la zone. Et aussitôt, un important contingent de flics, investit le périmètre de l'agression. Et au cours d'une battue bien appuyée, quatre individus dont des mineurs, identifiés comme membres présumés de la bande, sont appréhendés. Ce sont K. Yaya, 22 ans, le conducteur du gbaka, sa petite amie B. Awa, 24 ans, S. Moussa, 14 ans, apprenti-chauffeur et B. Moussa, mécanicien de 16 ans. Tous sont mis à la disposition de la Police criminelle, pour nécessite d'enquête. Une enquête qui a trois objectifs. Elle vise d'abord, à mettre la main sur toutes les composantes du gang. Ensuite, retrouver l'arme à feu emportée, pour réduire la capacité de feu de ceux qui la détiennent illégalemnt. Et enfin, dire si oui ou non, les quatre individus arrêtés font effectivement partie des agresseurs qui ont causé malheur à l'officier de police.

Madeleine TANOU

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