Yopougon: Un nouveau-né jeté au feu et brûlé vif

C'était le mardi 22 septembre 2015. Sur les faits, nos sources informent que ce jour-là, dans la matinée, alors qu'il passe son chemin, un commerçant répondant aux initiales D.T, s'arrête soudainement à hauteur du Carrefour canal. Juste à côté, dans un petit ravin, il entend les cris et pleurs d'un bébé. Il y jette un coup d’œil et voit l'horreur. Un nouveau-né, de sexe féminin, âgé de quelques jours seulement, en train de brûler vif dans un feu.

Le commerçant tente d'éteindre le feu en question, en vue de sauver l'innocent enfant. Hélas, en vain. Car, lorsqu'il parvient tant bien que mal, à neutraliser enfin les flammes, il est bien trop tard. Le gosse n'a pu survivre. Il est mort de ses graves brûlures.

Choqué de n'avoir pu sauver la fillette, en dépit de sa bonne volonté, D.T se rend aussitôt après, à la police. Il porte à la connaissance des agents, les faits tragiques qu'il vient de vivre. Sous sa conduite, des policiers se rendent au lieu où se sont déroulés les macabres faits. Le corps sans vie de la gosse, portant d'atroces brûlures, est bien là. Les policiers, eux-mêmes, profondément affligés par les faits, procèdent au constat d'usage avec amertume. Puis, ils font enlever le petit cadavre par les services des pompes funèbres, pour sa conservation à la morgue.

Maintenant, on s'interroge devant ce drame qui, de toute évidence, est loin d'être accidentel. Quelqu'un, un père ou une mère, qui ne voulait certainement pas de cet enfant, l'a tout simplement jeté au bûcher, pour le liquider. Et l’odieux individu qui a fait cela, a bien réussi à accomplir sa cynique et sinistre volonté.

La police a ouvert une enquête, pour retrouver l'auteur de cet acte inqualifiable, et pour qu'il soit sévèrement puni. Car, il n'y a aucune raison valable qui puisse permettre de faire subir à un gosse, le châtiment de l'enfer. Le châtiment réservé aux pécheurs, chez les chrétiens.

KIKIE Ahou Nazaire

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