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Adjamé: Un étudiant tué de plusieurs coups de couteau

Publié le : 02 juillet 2015 par Madeleine Tanou

(Photo d'archives pour illustrer l'article)

(Photo d'archives pour illustrer l'article)

Meurtre gratuit ou règlement de comptes ? C'est la question essentielle que l'on se pose suite à la sauvage agression mortelle dont a été victime le jeune Béné Bi Tibé Jean-Éric, étudiant en Master 2, à la Fac de Droit, à l'Université Félix Houphouët Boigny de Cocody.

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De fait, à en croire nos sources, cette nuit du jeudi 25 juin 2015, il est environ 22h, lorsque le jeune étudiant s'engage sur la voie menant à son domicile familial, situé dans les environs de Macaci. Il rallie cette distance à pied. Mais alors qu'il avance tranquillement vers son point de destination, à hauteur de l'ex-casse, il voit subitement son chemin coupé par des individus armés de couteaux. Sans autre forme de procès, ces criminels se jettent sur l'étudiant et lui administrent de violents coups de poignard. Notamment dans le thorax. Lorsque la victime qui n'a pas eu la chance de se défendre s'affaisse, les agresseurs prennent la fuite aussitôt.

L'étudiant, lui, vidé de son sang, ne se relèvera plus jamais. Il est mort. La police est alertée. Et rapidement, la nouvelle de cette agression mortelle fait le tour du secteur. Et c'est ainsi que les parents de l'infortuné Béné Bi Tibé débarquent sur place pour découvrir que c'est bien lui la victime. Terrible est la suite avec cette famille éplorée à qui un grand espoir vient d'être ainsi arraché par des malfaiteurs. Des malfaiteurs qui n'ont que faire de l'importance d'une vie humaine.

La police qui procède au constat d'usage remarque que les tueurs n'ont rien volé à la victime. Le pauvre garçon avait donc encore sur lui ses biens. C'est de ce détail que viennent justement tout le sens des questions que l'on se pose. Ces criminels avaient-ils ordre de liquider purement et simplement l'étudiant ? Ou bien leur acte est-il un simple défoulement de la part de cinglés ? L'enquête policière va assurément donner des éclaircissements. En attendant que l'enquête aboutisse effectivement, le corps de Jean-Éric est déposé dans une morgue à Yopougon.

Madeleine TANOU

Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de linfodrome.com, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites


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Article rédigé par

Madeleine Tanou

Journaliste Reporter

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