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Yopougon/ Alors qu'elle se soulage: Une écolière meurt électrocutée

Publié le : 01 juillet 2015 par Madeleine Tanou

Triste destin pour la petite Cathérine Kplom (Photo d'archives pour illustrer l'article)

Triste destin pour la petite Cathérine Kplom (Photo d'archives pour illustrer l'article)

Le vendredi 26 juin 2015, le quartier Andokoi, à Yopougon était en émoi. Et pour cause, une écolière de la classe de Cm2 répondant au nom de Kplom Cathérine, a trouvé la mort de façon tragique. Elle a reçu une violente décharge électrique qui lui a été fatale.

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Selon les renseignements reçus de la famille éplorée, de retour de course ce jour-là, c'est aux alentours de 19h que la petite Catherine en compagnie de sa maman, rentre à la maison à Andokoi. Mais une fois sur place, au lieu de rentrer directement au domicile familial, il vient à l'idée de la môme d'aller d'abord saluer son homonyme dont le domicile est juste voisin à celui de ses parents. Cela fait, elle regagne cette fois la piaule.

Prise aussitôt d'une forte envie de se soulager d'un besoin naturel, elle fonce dans les toilettes de la cour. Mais elle se rend compte que celles-ci sont occupées. Alors, elle ressort de la maison et se retrouve dehors pour uriner. Là, elle s'agrippe à un petit poteau électrique en fer. Ignorant que celui-ci transporte du courant. Et c'est le malheur. Elle reçoit dans son frêle petit corps, une violente décharge électrique qui lui arrache des cris de douleur.

L'on accourt et on la découvre scotchée au poteau électrique. On la dégage à l'aide d'un bois. Aussitôt, son père Mory, un plombier qui, par ailleurs est le Président des ressortissants guinéens habitant le quartier Andokoi, est alerté. Au pas de course, le pauvre papa en état de choc regagne son domicile. Il file à l'endroit où sa petite Catherine est couchée et la prend avec lui. Il la croit encore vivante et pourtant… Là-bas à la maison, l'homme comme fou, fait ce qu'il peut, pour réanimer l'enfant. Mais rien. Sur conseils des uns et des autres, il se déporte au centre hospitalier le plus proche qui se trouve être la Maternité du quartier. Hélas, en ces lieux, il lui est révélée la vérité implacable. A savoir que la petite Catherine est décédée depuis longtemps.

Tenant sa fille morte dans les bras, le plombier, le visage baigné de larmes, retourne au lieu du drame et dépose le cadavre. Il alerte la police qui se rend sur place pour le constat d'usage. Un équipage de la Cie est également présent. Puis, les services des pompes funèbres, saisis par les flics, enlèvent la dépouille pour la morgue. Pendant ce temps, tout l'entourage reste encore touché par ce qui est arrivé à l'innocente petite fille.

Madeleine TANOU

Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de linfodrome.com, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites


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Article rédigé par

Madeleine Tanou

Journaliste Reporter

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