Un couturier participe à une veillée funèbre et meurt sous la bâche

Nos sources rapportent, en effet, que précédemment, le couturier D. Gilbert perd un proche. Avant l'inhumation de ce dernier, il est prévu une veillée funèbre. Et là, pour rien au monde, le couturier ne veut rater cette cérémonie en la mémoire de ce proche qui lui est cher. Alors, dans la nuit du vendredi 1er mai 2015, il se rend au quartier « Marley », à Abobo où est organisée la veillée funèbre. Comme de nombreuses autres personnes, il prend place sous l'une des bâches installées pour l'occasion.

La veillée funèbre, D. Gilbert, profondément touché par la mort de celui pour qui il est là, la suit. La vit avec toute l'amertume. Mais aux alentours de minuit, alors que tout semble bien se passer, une violente pluie se déclenche. Elle est accompagnée d'une tornade. Le vent souffle. La pluie frappe. Les invités se démènent comme ils peuvent, pour se protéger de l'averse. Il nous revient alors, que là soudain, il y a coupure d'électricité due sans doute, à un court-circuit au niveau des installations électriques sur les lieux des funérailles. L’eau étant un facile conduit d'électricité, l'irréparable se produit. Le couturier sous l'une des bâches est, en effet, foudroyée par une puissante décharge électrique. Il s'écroule. Le pauvre est tuée sous le coup.

Dans l'obscurité, c'est la débandade à la vue du cadavre de l’infortuné pourtant à l'instant plein de vie. La police est avisée et au lever du jour et des agents se déportent sur place, pour les constatations d'usage. Le corps de D. Gilbert est ensuite enlevé, devant une assistance qui n'en revient pas encore, et déposé à la morgue d'Anyama.

Comment expliquer un tel tragique destin ? Venir pleurer un être cher et mourir sur les lieux de ses obsèques. C'est absolument terrible. Chacun dans l'entourage s'interroge. La police, pour sa part, a ouvert une enquête, pour éclairer sur toutes les circonstances de ce drame.

KIKIE Ahou Nazaire

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