Selon le site web Guineetime.com qui livre l’information, la fillette, en classe de 3ème année de l’Ecole primaire, n’a pu survivre à l’opération d’excision, le 14 août dernier. Une mort qui à en croire le confrère, a jeté le peuple Guinéen dans un grand émoi. Ce qui a poussé la direction préfectorale des Affaires sociales à introduire une plainte auprès de la Justice à N’Zérékoré pour des fins d’enquête, afin que cette affaire soit tirée au clair.

La ministre de l’Action Sociale, Sanaka Kaba, a fait une déclaration dans laquelle elle a condamné fermement cet acte et a par ailleurs présenté les condoléances du gouvernement à la famille éplorée. Aussi, a-t-elle appelé les leaders religieux, les parents d’élèves, et le peuple guinéen à « conjuguer leurs efforts pour mettre fin à cette pratique ».

Le 5 août, le gouvernement guinéen a lancé une vaste campagne dénommée « Vacances sans excision » pour éviter que des fillettes passent devant les couteaux de vieilles exciseuses. Après la Somalie, la Guinée est le 2ème pays où le taux de la pratique de l’excision est le plus élevé (EDS 2012). L’année dernière, dans une sous-préfecture de Guéckédou, une fillette âgée de deux ans, trouvait la mort après une opération d’excision qui a mal tourné.